Après neuf mois de cours, Vacances ou libertinage?


Après l’effort c’est le réconfort, dit-on. C’est aussi le délassement pour recharger les batteries. La grande trêve des classes après neuf mois de labeur s’impose, au profit des apprenants. Une période qui s’ouvre de plain-pied à des activités à buts lucratifs ou non  pour les uns, et pour d’autres c’est les loisirs sains et les cours de renforcement qui les occupent. Un bon exemple, n’est-ce pas ? Mais hélas! A contrario, il est à observer avec désolation et amertume dans le rang de certains jeunes vacanciers, en proie à la puberté, un nombre non moins négligeable se livrer à la perversion.
A travers leurs différentes pratiques, c’est à croire que vacance rime avec débauche. Pour  eux, Cette interruption des cours est synonyme de dérèglement des mœurs.
 A la faveur de cette période de grande pause, les villes bondent de vacanciers. Cotonou en reçoit suffisamment à cause de son statut particulier de vitrine du pays. Dans les rues, les regards n’échappent pas à la déviance observée ça et là dans les pratiques vestimentaires, accentuées par autres formes de coiffures extravagantes. C’est la mode. La transposition à tort et l’imitation intégrale, voire pire, des styles de vedettes chanteurs de l'Occident, interpelle quelquefois la conscience. Les jeunes filles s’habillent quasiment à moitié nues avec des perles exposées à hauteur de hanche. Les jeunes garçons laissent apparaitre une bonne partie de la lisière de leurs dessous avec des "jeans" dits de tailles basses. Et tout ceci, au nom de la mode des vacances.
C’est donc le moment de vadrouiller au gré du vent avec pour destination, un saut dans l’inconnu, surtout pour les jeunes filles qui se lancent dans une aventure  sexuelle incontrôlée. Entendu que, la désinvolture gagne le rang des jeunes au cours de cette période des vacances, il est impérieux d’insister sur les dérives sexuelles empreintes de lourdes conséquences et parfois sous le regard impuissant des parents préoccupés par le denier au quotidien. Les études sont mises de côté. Et dans cette avalanche de sorties qui finissent le plus souvent au lit, bienvenus les dégâts.

Un autre coup d’accélérateur qui raccourcit les choses est la mauvaise utilisation et abusive  des réseaux sociaux qui exposent de plus en plus les élèves mal occupés par ces temps de repos aux vices du net. Nul doute aujourd’hui que, sur ces plates-formes numériques pullulent des groupes de sexes. un véritable danger pour la couche juvénile. Vu la situation, Il ya pas à tortiller, les parents ont plus que l’obligation de veiller et de bien organiser les vacances de leurs enfants avec un peu plus de rigueur. Mais le comble, pour peu inexplicable, des pépés voyous nantis et friand de sexe, se mêlent parfois aussi au jeu. Draguent leurs petites filles sans scrupule, sous prétexte de rajeunir le sang. Inconvénient, à la nouvelle rentrée, nombre de jeunes élèves filles dans les lycées et collèges témoignent de ce qu’à été leurs vacances, juste à partir du nouveau profil que présente leur ventre  dans la tenue kaki. Il s’agit bien sûr des cas de grossesses observées en début de rentrée ou parfois, qui se révèlent pendant l’année scolaire.

Si rien n’est fait pour mieux contenir les apprenants ne serait-ce que les intéresser par diverses activités saines, les vacances 2017, offriront encore de ces vilains spectacles. Et ce serait dommage pour le système éducatif et la relève de demain. Les cadres de demains sont les enfants d’aujourd’hui comme on le dit. Vivement donc que les parents tombent sous le sens de la nécessité de garder l’esprit vif dans leur amour de tous les temps. En revanche, vacanciers et vacancières doivent s'inspirer des modèles de la société et bien exploiter leurs temps pour une bonne remise à niveau.
   
                    Gildas AZONGNISSOU

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Communales/ 8ème arrondissement de Cotonou: Delphine Acclassato, tête de liste du BR plus que jamais déterminée pour le challenge

Aménagement urbain: Les grands végétaux en souffrent malgré eux

Grande conférence sur le bien être: Noellie Panda veut briser les chaînes de l'emprise des émotions