Grace Mugabe: La goutte d'eau qui a fait déborder le vase au zimbabwe
Par: Gildas AZONGNISSOU
La guerre de succession prend une nouvelle tournure à Hararé, la capitale Zimbabwéenne. Le ton a commencé par durcir dans le rang de l'armée, depuis la récente convoitise de Grace Mugabe au poste de vice-président du zimbabwe. Au départ secrétaire et après épouse du Président Robert Mugabe, la première dame a désormais du plomb dans l'aile dans son ambition de succéder à son mari, au pouvoir depuis 37 ans.
Engagée, il y a environ 5 ans dans cette dynamique, elle est devient finalement la présidente de la ligue des femmes de la Zanu-PF et multiplie ses sorties. Mais le rêve de caresser le fauteuil présidentiel via la vice-présidence va connaître un sérieux coup ,depuis l'après midi de ce mardi 15 juillet 2017. Un jour historique qui marque la fin subite du régime Mugabe sauf risque de revirement spectaculaire. Dans cette nuit de mardi à mercredi pas comme les autres, des tirs nourris ont été entendus près de la résidence privée de Robert Mugabe à Hararé. L'annonce d'un coup d'État est imminent. plusieures institutions stratégiques du pays tombent dans les mains des forces de l'ordre à l'image de la télévision nationale. Et dans un message télévisé, le général Sibusiso Moyo, porte parole de l'armée a affirmé qu'il ne s'agit pas de "coup d'Etat contre le gouvernement".Dans la même adresse, l'armée dit viser des" criminels" de l'entourage de Mugabe. Ce dernier du haut de ses 93 ans qui avouait détenir son pouvoir de Dieu est depuis ce mercredi matin assigné en résidence surveillée.
Actuellement, difficile de dire l'issue de cet imbroglio "militaro-politique" dans lequel les citoyens du zimbabwe sont embarqués. Etant donné que Emmerson Mnangagwa, ex vice-président déchu la semaine dernière par Robert Mugabe, et proche du chef d'État major, contraint à l'exil, a annoncé être de retour au pays et invite les Zimbabwéens à rester calmes.
Pour l'heure, Grace Mugabe ,après l'effet boomerang de son désir de voir limoger les éléments gênants proches du pouvoir, l'empêchant de se frayer un chemin pour la magistrature suprème, demeure " introuvable ", selon la chaîne de télévision France 24.
L'UA condamne "ce qui apparait comme un coup d'État" au Zimbabwe. De même que l'UE et les USA. Mais l'armée promet le retour à la normale après avoir fini sa mission, ajoute la même source.
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